Port d’Halifax : simulations et matrice des critères de remorquage
Année : 2022
Client : Port d'Halifax, Canada
Le port d’Halifax a retenu les services du Centre de simulation et d’expertise maritime (CSEM) pour effectuer une évaluation simulée des risques de transits et de manœuvres pour les très grands porte-conteneurs (ULCV). L’étude s’est concentrée sur l’identification et la gestion des risques globaux de manœuvre tout au long du processus de transit et d’arrivée/départ. Il s’agissait d’une série de tests visant à déterminer/identifier le point précis où l’amarrage des remorqueurs réduirait à la fois le risque de manœuvre dans des conditions de vent fort et d’intervention d’urgence, tout en n’augmentant pas sensiblement le risque opérationnel au quotidien (c.-à-d. l’amarrage dans des conditions météorologiques difficiles, risque pour l’équipage et l’équipement du remorqueur). Les conclusions et les résultats de cette analyse peuvent ensuite fournir des lignes directrices opérationnelles pour les opérations en cours avec des porte-conteneurs de 366 mètres et plus, et servir de mesure proactive avant l’arrivée des premiers navires de 400 mètres de longueur hors tout au terminal PSA Halifax Atlantic Hub.
Les représentants du port d’Halifax, d’Atlantic Towing et de l’Administration de pilotage de l’Atlantique ont assistés aux simulations. L’étude s’est déroulée du 25 au 29 avril 2022 dans les installations du CSEM à Québec et consistait en une série de 47 manœuvres exécutées sur le simulateur de mission complète. Des essais ont été réalisés avec un ULCV de 400 mètres, un Neo-PANAMAX de 367 mètres, ainsi que quelques essais de validation avec un porte-conteneurs Post-PANAMAX de 335 mètres de LHT. Les modèles de remorqueurs utilisés pour les simulations étaient l’Atlantic Oak, évalué à 65 tonnes de traction statique (équipement existant d’Halifax), le Seaspan Eagle (RAstar 2800), évalué à 73 tonnes de traction statique, et le SST Orca (RAstar 3200), évalué à 85 tonnes de traction statique.